J’ai toujours eu un pied ancré dans l’écriture et l’autre dans l’expérimentation, poussée par le doute et les aléas d’un chemin de vie. Une combinaison un peu bancale en apparence.🤷♀️Pourtant, c’est certainement mon bon sens et ma persévérance qui m’ont guidée dans mes détours professionnels et les moments de remise en question. Les rencontres ont fait le reste.
Ma place imposee dans un monde binaire
Mon cursus scolaire se résume ainsi : un parcours linéaire avec l’étiquette d’un esprit littéraire. Cette identité, je ne l’ai pas vraiment choisie ; j’ai accepté ce tri que les professeurs opéraient comme Jules César décidait du sort des gladiateurs dans l’arène de Rome👍👎. Les sciences suscitaient ma curiosité, mais pas suffisamment selon mes enseignants pour espérer devenir une cador de la résolution d’équations à multiples inconnues. 🤓C’est vrai, j’étais douée pour les matières telles que le français, les langues et l’histoire-géo. Et mes bonnes notes dans ces disciplines compensaient mes résultats médiocres obtenus en mathématiques et en physique puisque j’avais intériorisé ma soi-disant nullité.
« Vous ne ferez rien de votre vie ! » m’avait asséné un prof au collège. Alors cher monsieur, si vous lisez cette page web, sachez que j’ai décroché mon bac avec mention bien à quelques décimales de la mention très bien. 👋Comme quoi, les maths et moi, c’est une histoire d’amour contrariée.
Je voulais devenir sage-femme. Je me détourne de mon premier choix de carrière, cette voie imposant de m’engager dans une première année en faculté de médecine. Peut-être pour réparer cette injustice et cette censure sur mes capacités scientifiques, ma deuxième option se porte sur le journalisme. 🗞️Ma licence en communication en poche, je détiens le sésame pour intégrer l’école de journalisme de Lille. Oui, mais… Mon petit ami de l’époque habite Grenoble. Vous devinez la suite ? 🙈Oui je suis restée dans la capitale des Alpes… et oui, le jeune homme a mis les voiles quelques mois plus tard… mais sans moi.
Puisque j’ai dit non à une délocalisation en Hauts-de-France, que faire ? 🤷♀️Faute de débouchés professionnels dans le secteur de la communication, je me tourne vers un BTS Tourisme. Mais aucune embauche dans les agences de voyages. Rien à l’horizon. Alors je décide de prendre un billet pour l’Australie 🦘profitant de la récente ouverture des PVT (permis vacances travail) sur ce continent lointain. Cette expérience me fait gagner en maturité d’esprit et l’enchaînement de petits jobs répond à mon besoin de changement.
J’applique la formule de la multiplication des emplois une fois rentrée en France. Call center, entreprise de logistique, hôtellerie, j’arrive à faire mon trou et à décrocher des postes à responsabilité pour satisfaire à l’exigence d’un service client.💪
Moi qui cherche ma voie
Un passage par la sophrologie
Est-ce pour incarner une infirmière du bien-être que je me tourne vers la sophrologie après avoir été cheffe de réception dans un hôtel 4 étoiles ? Disons que le pro et le perso se sont percutés.💥
Victime d’une amnésie post-traumatique à l’âge de 20 ans, la sophrologie m’a énormément servi à surmonter cette épreuve. À l’époque, vous aviez le choix entre trouver le courage de pousser la porte d’un psy ou rien, et la psychothérapie implique une prise en charge sur un temps long. Mais je n’ai pas cette latitude. J’ai besoin d’une solution rapide et efficace pour sortir de mon enfer, pour contrer les impacts psychiques et physiques qui me pourrissent la vie au quotidien. Mon calvaire prend fin grâce au travail réalisé avec une sophrologue formée aux spécificités des états post-traumatiques. Ses exercices m’apportent du répit, de l’apaisement puis une forme de rémission. 🧘♀️La délivrance est telle que pendant mon parcours thérapeutique, je me fais la promesse d’aider d’autres personnes à l’aide de cette pratique libératrice de médecine douce.☝️
Je tiens parole. Je me forme à cette approche psychocorporelle et pendant deux ans, j’officie à mon compte avec une spécialisation à destination des victimes de traumatismes. La tâche est rude car affronter l’horreur humaine qui blesse les âmes et cabosse les existences à jamais requiert une prise de distance vitale.
Alors quand un de mes piliers affectifs disparaît, je perds pied et mon monde s’effondre.🥀 Le chagrin causé par le décès de mon grand-père me rend poreuse. Recroquevillée sur ma peine, ma promesse d’aider mes clientes devient impossible à tenir.
Hasard du calendrier ou non, c’est mon projet de voyage en Inde, programmé de longue date, qui me sort de mon chaos émotionnel. La vie abîme, la vie répare. Ce périple salutaire me donne l’énergie suffisante pour entamer mon processus de deuil.❤️🩹
Moi qui essaie de rester zen en toutes cirsconstances
La rencontre dEcisive avec la rEdaction web
C’est cliché, et pourtant, c’est vrai : l’Inde vous transforme. Vous ne reprenez pas votre quotidien à l’identique et surtout pas dans mes circonstances. Les différentes étapes dans le sous-continent indien m’amènent à réfléchir sur la manière de rebondir sans mon cabinet une fois rentrée à Grenoble.
À 30 ans, mes données intrinsèques demeurent valables. Mon profil littéraire prédomine, j’aime écrire et aider les autres. Je l’avais pleinement exprimé en tenant un blog sur mon site web de sophrologue. À cette époque, je pestais contre Google qui s’obstinait à me reléguer en quatrième, voire en cinquième page de résultat 🤣 : à l'époque, je ne connaissais pas encore l'importance du SEO.
Je tisse patiemment mon fil d’Ariane sur la toile avec pour intention de rechercher le métier idéal de ma vie de trentenaire. Dans mon périple virtuel, je rencontre Lucie Rondelet plantée à l’autre bout du monde dans son lagon bleu🏝️. Elle est la première à parler de ce métier en devenir : rédactrice web SEO.
Je dévore ses articles de blog. La réalité des coulisses d’Internet ainsi dévoilée m’amène à procéder à l’autocritique de mon site de sophrologue : je comprends mieux pourquoi Google me refusait la tête d’affiche sur sa page de résultats.😅 Le référencement naturel pour les moteurs de recherche fait la différence pour une bonne visibilité.
Alors quand Lucie annonce dans sa newsletter qu’elle lance sa première formation Origami, je fonce. 🏃➡️Je pointe en troisième position sur sa liste d’attente.
Tout se rassemble pendant mon parcours d’apprentissage avec Lucie : mon appétence pour l’écriture, ma curiosité intellectuelle à satisfaire, mon désir d’informer un lectorat sur la base de sources fiables. Le métier de rédactrice web SEO reste aussi une histoire de famille ! Mon père, responsable rotatives nuit dans un gros journal régional et grand défenseur de la liberté de la presse, a dû me répéter autant de fois « Croise tes sources, Charlotte ! » que « Range ta chambre, Charlotte ! » (merci Papou pour la leçon😘)
Tout fait sens. Après six mois d’activité en tant que freelance, j’atteins mon objectif de chiffre d’affaires garantissant mon autonomie financière. 💸Je décroche une mission chez un client qui deviendra historique : aide-sociale.fr. Mon altruisme s’allie à ma loyauté afin de « transformer le “gloubi-boulga administratif” indigeste et difficile à comprendre en contenu clair, vulgarisé et accessible au plus grand nombre. Mon but : que le phénomène de non-recours aux aides sociales recule enfin ! ». 💪Mésinformation, intox ou fake news, tenez-vous prêtes à avoir la vie dure ! Je serai votre pire bourreau sans éprouver une once de remords.😈
Moi qui découvre l'immensité des possibilités sur le web
Mes premiEres armes en tant que coach
Ma nouvelle existence me convient. La liberté de l’entrepreneuriat m’offre le luxe d’organiser mon équilibre de vie professionnelle entrecoupé de randonnées en montagne, de balades à cheval 🐎ou de séances de jardinage sur mon balcon. Oui, j’ai la main verte, à tendance excessive, et mon compagnon me menace de sortir la machette si je persiste à transformer notre maison de village en une mini forêt amazonienne !🤭
Je reste active dans la communauté de Formation Rédaction Web, notamment dans le groupe Facebook. Est-ce mon passé de sophrologue qui me rattrape ? À chaque question sur la création d’entreprise ou sur les cotisations à s’acquitter, je m’y colle. Je tiens à aider mes collègues et futures freelances en herbe à faire face à leur phobie administrative !
Lucie repère mon investissement et me lance lors d’une conversation :
« Charlotte, je cherche à renforcer l’équipe. Ça t’intéresse de devenir coach FRW ? »
Whaaaaaaaaaaaaaaaat ? 😱Sa proposition fait l’effet d’un uppercut. Lucie Rondelet, fondatrice de Formation Rédaction Web me demande à moi, Charlotte Beydon, de devenir coach ?
C’est le début d’une aventure de plus de 4 années en tant que coach et responsable pédagogique. Mon quotidien professionnel s’enrichit de l’animation de permanences visio et de l’accompagnement des élèves au fil des exercices à remettre en vue de leur certification.🎓
L’expertise de Lucie leur assure l’apprentissage des techniques de rédaction web et de SEO ; mon savoir-faire leur apporte une aisance à évoluer dans leur reconversion et à s’approprier la vie de freelance. Le stress reste un élément perturbateur et entrave la progression des rédacteurs en devenir. Blocages internes, peur de la page blanche, manque de confiance en leurs capacités, inquiétudes face à la rentabilité et la stabilité financières, l’aventure du freelancing chahute.😖 Mon savoir-être et ma propre expérience leur servent de balise Argos dans leur tempête émotionnelle.🌪️
Je les accompagne, je les motive, je les rassure et je les arme face aux responsabilités et aux contraintes du métier. L’état d’esprit, le fameux mindset, reste la pierre angulaire de leur réussite. Nos rendez-vous happy monday morning 🌞riment avec convivialité et le pouvoir de l’intelligence collective laisse opérer la magie. Leur progression fait plaisir à voir.
Comment je m'imagine face aux élèves VS comment je suis vraiment (swipe à droite !)
La badasse du canap’ 🛋️? Oui, c’est moi !
À ce moment de mon récit, vous pourriez avoir des doutes sur mes travers. Dis donc Charlotte ? Tu le vis comment ton syndrome du chevalier blanc ? C’est ta manière de jouer les héroïnes de film au quotidien ?😁
Ouh la ! Stop ! J’aime aider les gens mais de là à me diagnostiquer un syndrome aigu de la sauveuse du monde de l’entrepreneuriat, vous n’y êtes pas.
Je vous avouerai que, moi aussi, j’ai des épisodes de vie où je bascule du côté obscur de la force. Devant des séries Netflix, je m’imagine en héroïne criminelle🔫, dont les seuls enjeux consistent à assouvir ses péchés capitaux sans scrupules. J’admire le charisme narcissique, la cupidité et le jeu de manipulation de ses personnages transgressifs. Devant ma PlayStation🎮, je choisis le rôle de l’assassin, du chasseur de démon ou du voleur dans Diablo… et je dégomme tout ce qui bouge. Ça défoule !
Mais mon double antagoniste à tendance obscure demeure archivé dans mon bureau des légendes. Dans la vraie vie, je reste la badasse du canap', une main agrippée à mon plaid et l’autre à ma tablette de chocolat 🍫pour compenser les pics d’adrénaline devant tant d’amoralité. Je préfère incarner un gentil gremlins qui ne prend jamais l’eau de peur de devenir méchant.🤷♀️
Et dans mon quotidien professionnel, c’est pareil. J’admire les femmes entrepreneures capables de bâtir des empires à sept ou huit chiffres.😮 D’ailleurs, je me félicite d’être la première à détenir une entreprise indépendante, mes aïeux formant une lignée de prolétaires dans les activités minières ⛏️notamment.
Mais jouer les badasses (intègres bien évidemment😏) signifierait renoncer à mon équilibre de vie. Consacrer le temps et les ressources nécessaires à construire les fondations d’une telle entreprise et à trouver le carburant pour la faire tourner me priverait de mes petites choses du quotidien auxquelles je tiens.
Moi au max de la "badasserie"
La rEdac’ next door
Mes années en tant que rédactrice web SEO et coach me font prendre conscience de l’importance du facteur temps et de la gestion de ses priorités. La naissance de mon loulou 🐣a bien sûr changé la donne dans ma vie de couple et de jeunes parents. Elle m’a amenée également à me questionner sur mon évolution dans mon activité.
Mes données intrinsèques se sont enrichies de mes expériences et des rencontres humaines. Aider les rédactrices et rédacteurs web SEO à préparer les fondations de leur prestation de service, à organiser leur démarchage et à pérenniser leur entreprise individuelle demeure mon crédo.
C’est compliqué aujourd’hui de résister aux sirènes des réseaux sociaux 🚨qui mettent en scène des situations idylliques et tronquées de l’entrepreneuriat. C’est difficile de faire face au stress de la gestion de son business et à la solitude du travailleur indépendant. C’est énergivore de négocier au quotidien avec ses peurs et de trouver les bons compromis afin de dépasser ses blocages.
Mon expérience du terrain de la rédaction web et mes revers personnels m’amènent à concevoir l’odyssée du freelance comme un parcours de progression. En effet, le monde merveilleux des plateformes en ligne vante les success stories suivant la structure du voyage du héros de théorisé par Joseph Campbell. Mais la vie de freelance se construit aussi sur le droit à l’échec. La réalité s’inspire plus de cette image : « Attention, l’assiette est chaude… attention, l’assiette est chaude… attention… l’assiette est chaude » et aïe, malgré les avertissements, vous vous retrouvez avec un doigt endolori, une belle cloque et un sentiment d’injustice ou de honte d’une gamine de dix ans.
Sans jouer les coachs en blouse blanche (car je suis loin d’être une thérapeute), j’aspire à offrir un accompagnement, des conseils de terrain et des exercices de sophrologie afin de se forger un mindset d’entrepreneur·e et de préserver la qualité de son quotidien.
Estelle, une ancienne élève de Lucie, m’envoyait ce témoignage qualifiant les permanences visio animée par Charlotte comme un moment de « tea time avec la girl next door ». J’ai accepté le compliment et j’ai gardé la formule pour l’adapter en La rédac’ next door.🤗
Car c’est aussi cela que je veux apporter aujourd’hui aux rédactrices et rédacteurs : la simplicité et la convivialité de la girl next door. « Tout plaquer et partir prendre le goûter !🧇🧃 » : ça, c’est mon mantra quand je me sens complètement bloquée !
Je ne serai jamais une héroïne telle Nathalie Portman ou Jennifer Aniston (sauf dans mon canap »), mais tout bonnement Charlotte Beydon pour vous aider à trouver votre équilibre entre vie perso et pro grâce à la rédaction web.🌞